Jardin

Publié le par Fleur bleue

 

Hiératique et familier aïeul

Au regard absent, lointain,

Veille le vénérable tilleul

À l’orée de mon petit jardin.

 

Boursouflé de feuilles

Au ciel si incertain

On dirait qu’il a l’œil

Sur son imaginaire destin.

 

Mieux qu’un pin, un fayard,

Ou encore un vergne,

Il est ici bien gaillard

Chez lui, en Auvergne.

 

J’aime ce vieux tilleul

Un beau jour rencontré

Et qui, avec orgueil

M’a tout démontré

Publié dans Poésie

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