Brèves de comptoir
Voici quelques « brèves de comptoir » sur la littérature, compilées par JM GOURIO, et qui me font beaucoup rire. In vino veritas !
Chez Tolstoï, j’aime pas la fin,
neuf fois sur dix.
La langue anglaise, c’est comme
la langue française,
un bout de viande, c’est tout.
Proust est tombé dans le domaine
public, maintenant, tout le monde a
le droit d’écrire du Proust.
Beaucoup d’écrivains écrivent comme
ils parlent et j’aime pas beaucoup, je préfère
qu’ils écrivent comme on écrit,
un bouquin c’est pas la radio !
Moi, la poésie, même si c’était un sport,
ça me ferait chier.
Si je devais amener un livre sur une île déserte,
je prendrais le livre que j’ai chez moi.
Shakespeare a jamais ouvert
un bouquin de Sartre,
il était pas plus con pour autant.
Les lettres de mon moulin ?
Tu lis le courrier des autres, toi ?
Dans ses livres à Jules Verne, y’a pas
de chômage, comme quoi il avait
pas tout prévu non plus, celui-là…
Dostoïevski, rien que le nom de
l’auteur à lire et j’ai ma dose.
Il nous faudrait un autre Jean-Paul
Sartre pour avoir de nouvelles
idées, mais sans l’œil qui déconne.
Les mots, ça veut rien dire !
Souvent, dans les poésies, ça va
Jamais, les mecs sont jamais contents,
et pourtant, c’est des poètes !
On aime Céline parce qu’il écrit bien,
heureusement que Hitler était pas
un grand peintre !
On en n’a plus des grands
journalistes comme Shakespeare.
Quand on lit, c’est bien,
on pense à rien.
Souvent les gens finissent pas les
livres, ils écriraient pas la fin,
personne s’en rendrait compte !
Les chefs-d’œuvre de la littérature,
plus le temps passe et plus ce sont
encore les mêmes.
La poésie, c’est pas la peine
d’être vrai.