Fougères
Ton corps contre le mien
Nos chairs accordées
Ta fragrance me retient
Dans tes bras prisonnier
Le goût de tes lèvres
Dans l’ombre des fougères
(odeur douce-amère)
M’a donné la fièvre
Tes yeux de chevreuil
Souriaient gentiment
Etendu sous les feuilles
Je t’aimais tendrement
Ton regard passionné
Le parfum de tes cheveux
Ton corps à peine dévoilé…
Comme nous étions heureux !
Notre étreinte fut trop brève
Le désir me hante encore
De te serrer très fort
Le jour bientôt s’achève
Ce que fut cet instant
J’en garderai la trace
Longtemps, plus longtemps
Que le temps qui passe…