Nature, nature...
Allez, un p’tit dernier pour la route ? Le chômage grimpe toujours (c’était prévisible) la retraite s’éloigne, la France s’endette (du moins celle des élites qui gouvernent) et nous (les gens qui travaillent) allons devoir rembourser, comme d’habitude.
Alors, pour amuser les gogos et leur faire oublier les dures réalités, on lance un pompeux Grenelle de l’Environnement (notez les majuscules, s’il vous plaît…). Allez, je pars quelques jours, dans la nature, pour mon petit Grenelle à moi…
Voici une « Fleur nouvelle » :
Fleur nouvelle surgie nue
de mes rêves secourables,
je bois dans ton calice d’or
m’abreuvant à ta bouche rêveuse
de mes chagrins passés.
Et mon sourire survenu
des cendres de mon désarroi
fait tourner ta corolle ivre
comme un soleil vivace.
Les mille liens ténus
de ton parfum secret
nous tiennent embrassés
tu es fleur épanouie
sous la rosée des larmes anciennes
et tu es femme
dans un autre ailleurs
lumière sortant du ténébreux
pour éblouir mon vrai regard...